Le projet, tel qu’il a été piloté en classe de 9eTE, s’est axé sur l’application des instructions ministérielles actuelles, favorisant un apprentissage ancré dans sa conception moderne d’approche par compétences. Compréhension écrite, orale, et production écrite et orale ont ainsi été les quatre activités langagières récurrentes, entremêlées, tout au long de cette séquence pédagogique. rammaire, vocabulaire, syntaxe… ont été ponctuellement travaillés, pratiqués dans des exercices isolés, puis, transposés, dans des activités d’écriture, de prise de parole, avant, pendant et après le séjour évoqué. L’intérêt d’une telle approche est multiple :
a) favoriser la contextualisation du français dans sa dimension socioculturelle
b) éveiller la motivation des élèves quant à leur apprentissage du français
c) susciter, de leur part, une participation active tout au long du projet
d) entrevoir le français comme une langue vivante, ancrée dans sa réalité
La démarche plus concrète et réelle de ce projet a ainsi permis de moins centrer l’enseignement sur la salle de classe et de l’ouvrir sur sa portée réelle, applicable sur le terrain.
Reste à mentionner que, mis à part son impact éducatif, le voyage scolaire a su laisser dans l’esprit des élèves un lot de souvenirs vécus, concrétisant la fin de leurs trois années partagées au Lycée technique des Arts et Métiers. A chacun d’emporter avec soi son bagage d’émotions et de connaissances, car tout enseignement, tout apprentissage n’est, selon moi, intériorisé que si teinté d’humanité.