Ce travail de candidature a comme objectif d’évaluer par rapport à leur utilité certains
éléments des programmes des cours de langues française et allemande s’adressant
à des étudiants suivant un enseignement supérieur de type court, à savoir le brevet
de technicien supérieur (BTS), tel que défini par la loi du 19 juin 2009 portant
organisation de l’enseignement supérieur.
À cette fin, nous avons mené une enquête qualitative et quantitative auprès d’un
échantillon non représentatif d’entreprises faisant partie du tissu économique
luxembourgeois et auprès d’un groupe restreint d’administrations et d’entités
publiques ou para-étatiques. Par ailleurs, ce travail de candidature s’appuie sur des
observations faites en salle de classe.
L’enquête fournit une confirmation au sujet du haut degré d’employabilité des
étudiants, au sujet de l’importance que les entreprises accordent à la langue
française et à certaines compétences langagières et communicatives, tant à l’oral
qu’à l’écrit. Par ailleurs, l’enquête indique que la maîtrise de la langue
luxembourgeoise, à l’oral, et par endroits, à l’écrit - constitue un critère de sélection
lors du recrutement.
L’analyse des simulations d’entretien d’embauche a mis en évidence le fait que
certains étudiants manquent d’aisance en expression à l’oral qu’il faut attribuer au
manque de pratique du français à l’oral et au manque de vocabulaire technique
relatif au métier choisi. Les comptes rendus relatifs aux conversations informelles en
milieu professionnel ont mis en évidence l’importance des compétences en matière
de communication sociale et en matière de compétences interpersonnelles.
Sur base de ces enseignements, nous identifions quatre domaines sur lesquels il est
proposé de focaliser les contenus pédagogiques des formations en question.